Zoom sur l’infertilité, ses causes et ses solutions. Certaines femmes stressent trop vite de ne pas devenir maman. Elles paniquent après seulement 3 mois de mariage de voir revenir leurs règles. Elles ignorent souvent que les chances de grossesse sont au maximum de 25% par cycle vers 20 ans. Ce taux diminue à partir de 36-37 ans (15%) pour devenir exceptionnel après 43 ans. Il est donc crucial de se donner un peu de temps avant de parler d’infertilité.
En effet, celle-ci concerne environ 15% des couples qui n’arrivent pas à concevoir au bout d’un an de vie commune. Les causes sont partagées. 30 % féminines, 30% masculines, 30% mixtes et 10% sans explications connues.
Elles sont diverses et parfois associées. Les causes regroupent les défauts de rapports sexuels, le sperme ou la glaire cervicale altéré. Ou encore les anomalies utérines (malformé, polype ou fibrome), de trompes bouchées ou fixées par des accolements. Les troubles de l’ovulation (ovaires polykystiques ou réserve ovarienne insuffisante, explorée par l’AMH) sont aussi des causes fréquentes. Elles peuvent également être centrales, dues à un stress important ou une dépression, générales dues à un diabète déséquilibré, ou à la thyroïdite…
Le spécialiste essaie de les rechercher à travers un bon examen clinique, une échographie pelvienne endovaginale et la prescription d’un bilan parfois exhaustif et orienté par la clinique afin de proposer un traitement adapté. La fécondation in vitro reste la seule ou la meilleure solution si le sperme est très altéré ou les trompes complètement bouchées. Quand la cause n’est pas évidente, on commence par du citrate de clomifène ou mieux du létrozole. Ça donne souvent des résultats positifs quand c’est un problème d’ovulation.
Mais ça ne sert à rien de le poursuivre plus de 6 à 9 cures dans une infertilité. Quand on n’obtient pas d’ovulation, on passe alors aux gonadotrophines (FSH) pour faire grandir les ovocytes. L’insémination associée consiste à poser directement du sperme préparé dans l’utérus pour court-circuiter un éventuel problème de col mais la réussite n’est que de 15 à 20% par tentative. Si ces différents traitements, pas trop chers, échouent, la FIV s’impose et consiste à fabriquer les embryons dans des éprouvettes puis de les replacer dans l’utérus.
En revanche, malgré son coût élevé, le taux de réussite n’est d’environ que de 30 a 40% par cycle. Celui-ci monte à 60-70% avec les embryons congelés déjà fabriqués et replacés lors de cycles ultérieurs. Ces chiffres sont mondiaux et les différents centres de procréation médicalement assistés au Maroc n’ont rien à envier aux centres étrangers Si vous en souffrez d’infertilité, l’essentiel est d’aller rapidement chez un spécialiste de la fertilité, car l’âge est un facteur important de réussite.
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Malgré un taux d’échec important, il ne faut surtout pas désespérer, mais plutôt déstresser et persévérer. C’est le meilleur moyen d’avoir un enfant.
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